J’y suis, j’y reste
C’était sous le Second Empire (1852-1871) un enfant grandissait en toute quiétude dans un monde paysan, en compagnie d’une brave femme qu’il pensait être sa mère.
Jusqu’ au jour où, âgé d’environ 18 ans, il vit arriver une belle dame en grand équipage.
Celle-ci lui annonça : “Je suis votre mère” et proposa ainsi à son fils hébété, de venir vivre auprès d’elle. On ne sait pour quelle raison, il refusa radicalement affirmant qu’il n’y avait à ses yeux d’autre mère que celle qui l’avait élevé.
La belle dame affligée dit : “Vous le regretterez”. Puis elle dût repartir avec ses fastes et ses atours.
Ce jeune homme est mon arrière-arrière-grand-père soit le grand-père de ma grand-mère paternelle. Sa mère l’avait placé chez une nourrice, chargée de l’élever en pleine campagne.
Elle se souciait de lui et venait veiller à ce que tout se passe pour le mieux. Elle profitait de ces visites pour fournir quelques soutiens pécuniaires nécessaires à son confort.
Pourquoi ce refus ? Il était réticent lorsqu’ il s’agissait d’en parler, ce fut comme un tabou…
Jamais il ne vit son père.
Il hérita cependant d’une chose : de son nom, ce nom qui est celui d’un domaine…