RAS

Quand j’étais petit, vers dix ou onze ans, chaque soir, pendant le repas, mes parents me demandaient comment s’était passée ma journée. Je leur racontais donc dans les moindres détails, mais au bout de dix minutes ils me demandaient d’arrêter car mes journées étaient généralement toutes les mêmes.

Les jours suivants, je leur répondais : « Rien de spécial, comme hier ! ». Cette réponse leur convenait et je pouvais finir mon repas tranquillement.

Malheureusement, après quelques jours sans détails, mes parents me redemandèrent de nouveau de raconter mes journées, car ils voulaient quand même savoir.