La reine de l’évasion
En 1940, lors de la seconde guerre mondiale en automne au mois de septembre, mon arrière-grand-père André âgé d’environ 22 ans et soldat français est fait prisonnier avec ses camarades par les Allemands puis interné dans un camp de travail à Dijon.
Mon arrière-grand-mère qui habite à Vermenton dans l’Yonne décide d’aller le voir pour se rassurer sur son état et prend le train avec une quittance de gaz comme seul papier de transport.
Dans le train, elle se fait contrôler par un soldat allemand qui finit par la laisser voyager, prenant la quittance de gaz pour un papier officiel avec tous ses tampons administratifs.
Arrivée en Bourgogne, elle demande à différents habitants s’ils savent où se trouve le camp puis séduit un homme pour lui emprunter sa bicyclette afin de retrouver son mari.
En arrivant, elle réussit en se déguisant en infirmière à retrouver mon arrière-grand-père qui va bien. Elle le fait alors sortir de ce camp en lui faisant simuler une blessure pour tromper les gardiens. Ensemble, ils s’enfuient et rentrent chez eux à Vermenton.
André a par la suite rejoint les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur jusqu’à la Libération.
Cette histoire m’a été racontée par ma grand-mère maternelle mais les détails concernant l’évasion sont restés flous dans la famille.