Paul Lapie 1951-1958
Les profs : certains continuent à me hanter tellement j’ai eu de grosses difficultés avec eux, et eux avec moi d’ailleurs: Monsieur Acher (français) par exemple.
D’autres sont chers à mes souvenirs :
M. Thouraud vient en tête, il a su nous intéresser en débordant dans le réel. Je me souviens du couloir transformé en vivarium. Et ses conversations dans l’autobus très intéressantes même après sa retraite.
M. Belloni bien sur pour sa façon humaine d’accomplir sa tâche alors que d’autres exercent en gardes-chiourme.
Je les ai revus quelquefois tous les deux car nous fréquentions le même quartier de Colombes.
Je voudrais aussi mentionner le nom de Bob Burbage, quelqu’un d’efficace et sympathique.
M. Pédroncini m’a fait aimer la géographie et y réussir. Malheureusement, cette année là, ce n’est pas lui qui nous enseignait l’histoire ce qui s’est fort ressenti dans mes résultats.
M. Haufeur (surnommé : Sibémol), sans doute le plus chahuté mais, comme musicien amateur, j’en garde un souvenir particulier : en dehors des cours il me faisait répéter des chants d’opéra.
Et M. Piquet ? Un petit homme « sphérique » prof de modelage qui nous tançait en mettant son index sur notre tempe et disant « ça dévisse… ».
Un jour j’ai eu la surprise de reconnaître à la TV, un prof d’anglais, que j’ai eu en classe de seconde, M. Borel. Il venait d’obtenir le prix Goncourt pour un livre qu’il avait écrit.