Repas de fête

Mon voisin, qui est mort récemment, était un vieux Courbevoisien. Il m’a raconté qu’il vivait avec sa famille dans une petite maison sans confort à côté de l’Hôtel de Guines, rue de Visien. Quand il était enfant, pendant la guerre, il se cachait pour ne pas aller à l’abri et pouvoir regarder les bombardements de la fenêtre de sa chambre. En particulier, il disait avoir été impressionné les énormes incendies de la porte de la Chapelle.

Au moment des cartes de rationnement juste après-guerre, il devait aller chercher un poulet pour fêter sa communion. Des gendarmes lui ont confisqué son poulet et il est revenu à la maison les mains vides. Sa mère lui a dit qu’elle allait se débrouiller et elle a cuisiné des escargots pour le repas de fête. Il allait se souvenir de sa communion. Il disait n’avoir jamais été aussi malade de sa vie.

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