Et vogue la galère

En 1977, ma mère arriva à New York en provenance de Canterbury avec un fort accent anglais.

Elle était à la recherche d’un emploi qui lui permettrait de voyager.

 Elle fut sélectionnée par une agence de placement de gouvernante dans de prestigieuses maisons. Au cours de la première entrevue beaucoup de questions lui furent posées : « Parlez-vous anglais ? Aimez-vous les enfants ? Parlez-vous une autre langue ? Êtes-vous disponible pour les deux prochaines années ?» et l’une d’elle était : « Savez-vous faire de la voile (to sail en anglais ? » Et elle répondit : « Oui, je peux tout vendre (to sell) ! ». Trois jours plus tard, elle eut la surprise d’être choisie parmi deux cents autres candidats.

Seulement deux semaines après avoir commencé son travail, la famille lui demanda :

« Sur quel type de voilier avez-vous navigué ? et elle répondit que les seuls bateaux qu’elle avait pris étaient les ferries qui traversent la Manche entre Calais et Douvres. Soudain, elle comprit pourquoi elle avait été embauchée si facilement. C’était un malentendu, mais la famille se mit à rire et lui fit suivre une formation de voile.

Elle a fini par s’occuper d’un enfant sur ​​un magnifique yacht dans les Caraïbes durant une année entière !

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