Enfance kabyle

Un exode déterminant L’histoire que je vais vous raconter est celui de mon grand-père maternel.

A six ans, il vivait dans une petite maison en pierre d’un village reculé dans les montagnes de Kabylie en Algérie. En Kabylie, l’hiver est glacial, il neige et pleut beaucoup ; l’été est chaud et sec, accompagné d’orages.

La maison ne comportait qu’une seule chambre pour lui, ses deux parents et sa sœur avec un petit coin cuisine et les toilettes étaient à l’extérieur.

Ils vivaient donc dans des conditions précaires et difficiles ; par exemple, pour faire leurs besoins en hiver, ils devaient se couvrir à cause du froid glacial. Il y avait de grands champs dans lesquels des oliviers poussaient et une étable avec deux chèvres, trois moutons, deux poules, trois vaches pour leurs besoins alimentaires personnels.

Dans le village où habitait mon grand-père il n’y avait que l’école primaire et il ne pouvait donc pas continuer ses études.

Mon grand-père a perdu son père alors qu’il avait onze ans. Lorsque mon arrière-grand-père est décédé, mon arrière-grand-mère a envoyé son fils dans la capitale, Alger, afin qu’il puisse étudier et travailler plus tard.

Pendant qu’il était à Alger, mon grand-père vécut avec son oncle qui était facteur. Après plusieurs années d’études, il est devenu technicien supérieur et a fait son service militaire obligatoire pendant deux ans. Des décennies plus tard, de 1954 à 1962, il a servi son pays lors de la Guerre d’Algérie.

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