Bonne année
Ce que j’aime le plus dans les dîners de famille, ce sont les anecdotes de mon grand-père. En effet, il en a vécu des choses dans sa vie.
Il a vécu au Portugal, sous la dictature de Salazar, durant laquelle il a dû faire la guerre en Angola. Enfin pour espérer s’en sortir, il est parti clandestinement et s’est réfugié en France.
A l’époque, mon grand-père était chauffeur de taxi
Le soir du réveillon du Nouvel An, un client est sorti du Grand Véfour, un restaurant de luxe parisien dans lequel on ne mange jamais à moins de 300 euros et a arrêté le taxi de mon papi.
Le client, à peine monté dans la voiture, s’endormit aussitôt. C’était un grand homme noir, très bien habillé, qui semblait un peu étrange.
Puis mon grand-père l’emmena à destination mais comme il dormait toujours, mon grand-père essaya de le réveiller, mais il devait être trop saoul pour cela. Alors il jeta de l’eau sur sa tête et son client se réveilla en sursaut.
“Monsieur, nous sommes arrivés, ce sera 60 euros s’il vous plaît”, dit mon grand-père. Le bonhomme, ne répondit pas, parce qu’il n’avait pas d’argent pour payer.
Je pense que le moment le plus drôle de cette histoire, c’est quand mon grand-père dit mot pour mot : « Le gars n’avait même pas un putain d’euro alors qu’il sortait d’un restaurant hors de prix, encore un qui a dû se ruiner en boisson ! Alors je me suis fâché et j’l’ai foutu dehors avec un coup de pied dans au cul ce fumier ! “.