Le rêve américain

Mon oncle, Clotaire, avait 25 ans et vraiment marre de la France, de son travail, de sa famille, et il voulait partir dans un autre pays. Mais il y a tellement de pays : Canada, Australie, États-Unis, Espagne…

Il décida finalement de partir aux États-Unis. Mais il y avait un problème : personne ne peut aller aux États-Unis, y vivre et y travailler, il y a des conditions.

Mon oncle s’en moquait.

Il prit le premier billet d’avion avec la moitié de ses économies ; la seconde partie lui servirait à payer les hôtels, la nourriture et toutes les choses dont il aurait besoin.

À l’aéroport, il prit un visa de trois mois. Lorsqu’il arriva à New-York, il se rendit dans son hôtel. Il partit dîner dans un restaurant italien et sympathisa avec le gérant. Il y retourna le deuxième jour, puis le troisième, et finalement le gérant l’embaucha.

Il y travaillait depuis trois mois quand il reçut un e-mail lui ordonnant de retourner en France avant que la police ne l’y force. Son patron lui trouva un logement et des faux papiers.

Maintenant il se nomme John J., un nom courant aux États-Unis. Son patron mit la maison à son nom. Tout ceci étant illégal, il adopta une stratégie : il prétendit avoir perdu ses papiers d’identité pour en obtenir des nouveaux. Il raconta qu’il était américain et que ses papiers avaient brûlé. Et c’est ainsi que mon oncle obtenu la nationalité américaine. Il fit des petits boulots, puis créa un garage. Il vit maintenant à Los Angeles avec sa femme dans une maison avec piscine.

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