Chaud lapin

Pendant la guerre, nous habitions du côté de Fontainebleau. Mon père travaillait dans la fourrure mais forcément, pendant l’Occupation, il lui était difficile de se procurer les peaux qu’il avait utilisées auparavant. Il connaissait beaucoup de gens dans le coin, beaucoup de paysans. Alors, avec sa Renault, il faisait le tour des fermiers de la région pour ramasser des peaux de lapin. Quand son fils a été démobilisé, ils se sont mis à tanner eux-mêmes les peaux.

Mes deux sœurs et moi, nous avions des manteaux de fourrure bien chauds … en peau de lapin.

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